Partager sur

Portraits de famille – Henri Edmond Cross de Maximilien Luce (1898)

Henri-Edmond Cross par Maximilien Luce (1898)

Conservé au musée d’Orsay à Paris, le portrait d’Henri-Edmond Cross par Maximilien Luce représente l’artiste assis, de trois-quarts, cigarette à la main, dans un décor coutumier : son atelier.
Toiles dans la toile, pinceaux, petit mobilier, costumes et visage sont réalisés de la même manière. Par apposition de petites touches et de traits colorés.

Graveur, portraitiste et affichiste, Maximilien Luce (1858-1941) fait partie du mouvement néo-impressionniste.
Il use de la technique du divisionnisme (ou pointillisme) développée par Georges Seurat, avant de revenir à une facture plus classique.

Comme Théo Van Rysselberghe, il expose au Salon des XX à Bruxelles en 1889.
En 1892, Paul Signac lui fait découvrir Saint-Tropez

 

Autoportrait à la palette par Théo Van Rysselberghe (1916)

Son Autoportrait à la palette, peint en 1916, marque chez Théo Van Rysselberghe un retour vers une certaine forme de classicisme:

  • sa technique se libère du divisionnisme,
  • sa palette s’assombrit,
  • sa représentation du visage devient plus réaliste,
  • sa peinture se précise.Ce ne sont plus les accords entre la lumière et les couleurs qu’il recherche mais l’expression d’un sentiment (regard franc, direct, tourné vers le spectateur), la représentation d’une vérité.Celle de l’artiste devant l’ébauche d’une toile.

 

 

Vous aimerez aussi

Henri Edmond Cross

Henri-Edmond Cross (né à Douai en 1856 - mort au Lavandou en 1910)

Théo Van Rysselberghe

Théo Van Rysselberghe (né à Gand en 1862 – mort au Lavandou en 1926)

Paul Signac

Paul Signac (né à Paris en 1863 – mort à Paris en 1935)