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Rivage et Ile du Levant de Théo Van Rysselberghe (1924)

Réalisée deux ans avant sa mort, Rivage et île du Levant  témoigne de l’évolution du peintre.

Il s’est progressivement affranchi du néo-impressionnisme, créant son propre style.
Le jeu contrasté des couleurs apporte de la profondeur et du relief au paysage.

Les petites touches autrefois juxtaposées sont devenues des traits, plus ou moins épais et peints dans un seul sens, expression de la vie et du mouvement des vagues.

Plus je vais, plus je suis persuadé que l’on ne peut arriver à une forme d’art belle et viable sans une forte étude de la nature. J’ai dit étude et non copie. C’est d’ailleurs là le plus difficile : se servir du modèle, de la nature, et non pas être dominé, conduit par son modèle. C’est une énorme difficulté que de maintenir son idéal préconçus à travers les tentations innombrables qui nous sont proposés en route : mais l’oeuvre d’art est-elle autre chose que la somme de très grandes difficultés vaincues – sans qu’il y paraisse ? ».
Théo Van Rysselberghe, 1912

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