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Cap Bénat, la voile rouge de Théo Van Rysselberghe

L’île de Port Cros, l’îlot de Bagaud, le Cap Bénat

et ce bateau dont on distingue les voiles rouges

Malgré son titre, ce n’est pas le bateau qui intéresse Théo Van Rysselberghe : c’est la lumière !

Car après avoir découvert des œuvres de Seurat en 1896, l’artiste se lance dans le néo-impressionnisme avant d’adopter vers 1905-1910 un style plus libre.

Période durant laquelle il réalise cette toile où le rendu de la mer appartient encore au divisionnisme avec ses petites taches de couleur pure juxtaposées.

Du rouge pour les voiles, une fantaisie née de son imagination ?
Certainement pas, car les pêcheurs teintent voiles et filets dans un bain bouillonnant additionné de cachou (extrait du bois de l’acacia à cachou) pour les rendre plus résistants et lutter contre leur pourrissement.

Anecdote :
Les pêcheurs préservaient leurs voiles et leurs filets pour les préserver du pourrissement à l’aide d’une opération qui s’appelait le cachoutage. Les voiles et les filets prenaient alors une teinte rouge.

 

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