Émile Verhaeren par Théo van Rysselberghe (1915)
Sept ans séparent Théo d’Émile et, durant les trois décennies que dure leur amitié.
Le jeune peintre réalise de nombreux portraits de son aîné, inspiré par sa « bonne tête », sa « couleur rougeaude », ses « grosses moustaches dorées » et ses « yeux comiques ».
Les lignes attristées écrites par Émile après la mort de leur ami Henri-Edmond Cross témoignent de leurs liens intimes :
« Il était entré dans ta vie et dans la mienne à l’heure déjà tardive où les liaisons fortes se font rares. Aimons-nous bien mon très cher vieux et mêlons à notre amitié son souvenir ; et qu’il nous soit celui qui nous serve d’exemple ».